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Les ouvriers sont plus augmentés que les cadres en 2023

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Une étude de Deloitte révèle un écart de rémunération entre les OETAM, c’est-à-dire les ouvriers, employés, techniciens, agents de maîtrise et les cadres à la faveur des premiers

On pourrait croire que les cadres sont d’années en années mieux rémunérés que les ouvriers. Certains peuvent avoir cette idée en tête que le fossé se creuse entre les deux catégories. Pourtant, ce n’est pas (toujours) la vérité. D’après l’étude annuelle sur les rémunérations du cabinet Deloitte, en 2023, les augmentations médianes de salaire ont été de 4,6 % pour les ouvriers, employés, techniciens, agents de maîtrise et de 4 % pour les cadres. En comptant également les dispositifs de rémunération variable et de l’épargne salariale, avec les augmentations médianes se placent respectivement a +7 % et +3 %.

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Pénurie de main-d’œuvre, revalorisation des métiers essentiels et pression sociale

Plusieurs facteurs expliquent cette tendance à la hausse des salaires des ouvriers, employés, techniciens, et agents de maîtrise. Tout d’abord, la pénurie de main-d’œuvre dans certains secteurs, comme l’industrie, le bâtiment, ou la logistique, qui oblige les employeurs à proposer des rémunérations attractives pour recruter et fidéliser les talents.

Ensuite, la revalorisation des métiers essentiels, qui ont été mis en lumière pendant la crise sanitaire et qui bénéficient d’une reconnaissance sociale et professionnelle accrue. On pense aux conséquences de la crise du covid. Des ouvriers ont ainsi pu être augmentés parfois plus que les cadres.

Enfin, la pression sociale, qui se traduit par des revendications salariales plus fortes de la part des OETAM, notamment sous l’impulsion des syndicats et des mouvements sociaux. Selon une enquête réalisée début 2023 par le cabinet de recrutement Robert Half, 64 % des salariés voulaient faire valoir le fait qu’ils voulaient être augmentés, et même 74 % des 18/34 ans… Pour cette année 2024, toujours selon Robert Half dans le Guide des Salaires 2024, un peu moins de la moitié des salariés sondés anticipaient un manque de compétitivité des salaires proposés par leur entreprise.

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Un risque de démotivation, de turnover et de conflits pour les cadres?

Cet écart de rémunération entre les OETAM et les cadres n’est pas sans conséquences pour ces derniers. En effet, ils pourraient ressentir une démotivation, une frustration ou une injustice face à cette situation, qui peut nuire à leur engagement, à leur performance et à leur bien-être au travail. Ils pourraient aussi être tentés de changer d’entreprise, voire de secteur, pour trouver de meilleures opportunités de carrière et de rémunération. En outre, ils pourraient être confrontés à des conflits ou à des tensions avec les ouvriers, qui peuvent remettre en cause leur légitimité, leur autorité ou leur valeur ajoutée.

Mais cela peut paraitre un peu disproportionné avec la situation actuelle. Déjà par rapport aux différences de revenus entre les cadres et les ouvriers. D’après l’Observatoire des inégalités, les cadres supérieurs touchent plus de deux fois et demi ce que perçoivent les ouvriers. La fin de mois des cadres doit être plus tranquille. Ils disposent en effet de plus de 2500 euros que les catégories populaires. Ce fossé serait encore plus grand chez les hommes. Ils perçoivent en moyenne des salaires plus élevés que leurs collègues féminines. Il est de 4 604 euros, contre 3 861 euros par mois pour ces dernières.

Egalement, les inégalités entre catégories sociales s’accentuent avec l’âge. Toujours d’après l’Observatoire des inégalités, après 60 ans, les cadres supérieurs touchent 3 800 euros de plus que les ouvriers ou les employés, alors qu’avant 30 ans, cet espacement est de l’ordre de 1100 euros.

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Revoir la politique de rémunération, valoriser les compétences et le potentiel, renforcer le dialogue social

Pour certains, tout cela montre que les entreprises doivent revoir leur politique de rémunération, en tenant compte des attentes, des besoins et des contributions de chaque catégorie de salariés, que ce soit les cadres, mais aussi les ouvriers. Elles doivent aussi valoriser les compétences et le potentiel de chacun, en leur offrant des perspectives d’évolution, de formation et de mobilité. Elles doivent enfin renforcer le dialogue social, en favorisant la transparence, la communication et la concertation entre les différents acteurs de l’entreprise.

Rappelons que le gouvernement peut envisager plusieurs options pour revoir la politique de rémunération entre cadres et salariés. Par exemple, en passant par la législation, avec le fait de promouvoir la transparence et d’obliger les entreprises à publier les écarts de rémunération. En incitant à offrir des réductions d’impôts aux entreprises qui réduisent les écarts de rémunération. Par le dialogue social notamment, en organisant par exemple des campagnes de sensibilisation sur les enjeux de l’égalité salariale.

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