Qu’est ce que l’intelligence artificielle générative ?
L’intelligence artificielle générative est un domaine de l’intelligence artificielle. Elle se concentre sur la création de contenu original à partir de données d’entrée. Les algorithmes d’intelligence artificielle générative peuvent créer divers types de contenu, tels que des images, des vidéos, du texte et de la musique.
Une fois entraînés, ces modèles d’intelligence artificielle générative peuvent sortir du contenu similaire à celui des données initiales. Les derniers modèles d’intelligence artificielle générative peuvent ainsi produire des contenus réalistes, tels que des visages, des voitures et des scènes de rue, qui sont assez proches de ceux créés par des humains. L’intelligence artificielle générative peut ainsi être utilisée dans divers domaines, notamment la publicité, le marketing, la conception graphique et la production cinématographique.
Notons que cependant, l’intelligence artificielle générative peut également être utilisée à des fins malveillantes, telles que la création de deepfakes ou de fausses informations. Il est donc important de considérer les implications éthiques et sociales de son utilisation. Certains demandent de mettre rapidement en place des réglementations pour limiter les abus potentiels de cette technologie.
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Pourquoi Microsoft se sert de l’intelligence artificielle générative avec « Microsoft Dynamics 365 Copilot » ?
Souvenez-vous. Il y a quelques mois, Open AI sortait en grande pompe ChatGPT. La découverte de cet outil a alors amené une grande curiosité de la part du public. Non content d’avoir intégré cette intelligence artificielle générative à Bing, ou Skype, Microsoft continue de promouvoir cet outil dans quelques-unes de ses filiales. Cette fois-ci, il s’agit de Microsoft 365. En effet, l’entreprise américaine a récemment annoncé la sortie de « Microsoft Dynamics 365 Copilot ». Grâce à cela, l’entreprise américaine veut implanter l’intelligence artificielle conversationnelle au sein du CRMCustomer Relationship Management. Logiciel qui gère la relation client. Il permet de mieux connaitre ses clients et d’aller en chercher des nouveaux., de l’ERP et des processus métiers en rapport avec le marketing, le support client, la vente et la supply chaîne, un terme qui peut être traduit par chaîne logistiqueSe dit aussi « supply chain ». Flux d’information et de produits lors des processus logistiques allant de l’achat des matières premières jusqu’à la livraison des produits finis au consommateur. et qui renvoie aux différentes étapes liées à la chaîne d’approvisionnement, de l’achat des matières premières à la livraison d’un produit ou service au client.
Le but affiché par Microsoft est de pouvoir permettre d’offrir des réponses à des requêtes humaines. La tâche de cette intelligence artificielle sera d’accompagner les usagers de Microsoft Dynamics 365 Copilot, en leur donnant des réponses adaptées à des interrogations liées à leur business. Cela leur permettra aussi normalement d’avoir une productivité supérieure.
Un exemple d’utilisation de cette intelligence artificielle a été donné par Satya Nadella,le CEO de Microsoft. Pour lui, le fait de se servir de cette technologie offrira un gain de temps lors de recherches sur plusieurs bases de données internes. En effet, sans cet outil, d’après l’homme à la tête de la firme américaine, l’exploration serait certainement très chronophage pour l’utilisateurPersonne qui consomme et/ou se sert d’un produit et/ou utilise une prestation de service.. Mais l’utilisation de l’intelligence artificielle générative pourrait permettre d’offrir rapidement une réponse claire et intelligible à l’agent utilisateurPersonne qui consomme et/ou se sert d’un produit et/ou utilise une prestation de service..
Egalement, pour donner d’autres exemples, Dynamics 365 Copilot peut permettre d’écrire des réponses contextuelles à des clients, un peu sur le modèle des chatbots actuels. Il peut aussi synthétiser un dialogue entre différents usagers de Microsoft Teams. La technologie pourra également créer des contenus pour les emails, pour les fiches produits par exemple ou encore pour signaler certains problèmes qui peuvent mettre à mal la supply chain.
L’objectif, hormis le fait de permettre aux utilisateurs de dégager du temps et d’effectuer des tâches censées être davantage dans leurs compétences propres, est, un peu paradoxalement, selon Microsoft, de libérer la créativité des collaborateurs, en se posant sur les recommandations de l’intelligence artificielle. Cela doit permettre d’avoir des salariés mieux informés, grâce à la capacité de l’intelligence artificielle d’aller chercher des informations. De plus, l’intelligence artificielle doit permettre de rendre plus humain… les humains eux-mêmes, en adaptant la tonalité dans ses messages.
Seuls quelques utilisateurs peuvent actuellement tester la nouvelle mouture du Microsoft 365. Reste que la technologie engagée pose des questions, notamment dans le monde professionnel. Si des internautes peuvent se distraire des « hallucinations » de l’intelligence artificielle générative, qu’en sera-t-il pour le monde de l’entreprise ? Il existe aussi les questions liées aux biais générés par l’intelligence artificielle par exemple. Autre interrogation : le contenu généré, entraîné sur du contenu possiblement lié au marketing américain, touchera-t-il sa cible ?
Rappelons-nous qu’il y a quelques semaines, Elon Musk, cofondateur d’OpenAI, et un millier d’experts, ont alerté sur les risques majeurs pour l’humanité du développement des nouveaux systèmes d’intelligence artificielle. À la vitesse où sortent les nouvelles technologies liées à l’intelligence artificielle actuellement, beaucoup pensent qu’il est temps de réfléchir sérieusement à mettre un cadre au niveau juridique, politique ou encore éthique.
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