Qu’est ce que le RSE ?
Le RSE, pour responsabilité sociétale des entreprises, aussi nommé responsabilité sociale des entreprises, est défini par la Commission européenne notamment comme l’intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités.
Ainsi, la RSERéseau Social d’Entreprise. doit permettre aux entreprises de concilier la bonne marche financière de leurs activités et un impact positif sur la société. Le standard international, défini par la norme ISO 26000, cadre la RSERéseau Social d’Entreprise. autour de 7 points essentiels. Il parle de la gouvernance de l’organisation, des droits de l’homme, des relations et conditions de travail, de l’environnement, de la loyauté des pratiques, des questions relatives aux consommateurs et du lien entre les communautés et le développement local.
Graduellement adoptée en France, la responsabilité sociétale des entreprises touche toutes les sociétés, quelle que soit leur taille, leur forme juridique et leur secteur d’activité. Des dispositions juridiques ont même été prises pour donner plus de force au RSERéseau Social d’Entreprise.. Ainsi, l’article 1833 du Code civil stipule désormais que toutes les sociétés intègrent dans leur objet social la considération des enjeux environnementaux et sociaux. L’article 1385 du Code civil exprime que les entreprises peuvent mentionner dans leur statut leur raison d’être.
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Pourquoi les banques s’intéressent au RSE ?
La responsabilité sociale des entreprises intéresse également le secteur bancaire. On le voit ainsi depuis plusieurs années, les banques multiplient les offres RSERéseau Social d’Entreprise. pour leur clientèle d’entreprise. Comme l’indique un rapport de la Fédération Bancaire Française intitulé « la banque, acteur d’un monde durable et responsable », la totalité des banques françaises se sont mises à se joindre au RSERéseau Social d’Entreprise.. Pour certains spécialistes, cela leur permet notamment de montrer leur prise en compte d’une finance responsable et durable.
Dans ce sens, on voit par exemple les banques commercialiser de plus en plus des offres de prêts intégrant des critères RSERéseau Social d’Entreprise. auprès de leur clientèle. Ces offres intègrent généralement des programmes d’affacturage et de crédit-bail immobilier et mobilier.
De leur côté, les placements de trésorerieEnsemble des liquidités disponibles au sein d’une entreprise, que ce soit en caisse ou en banque., censés être responsables, se sont aussi multipliés. On voit également les banques proposer par exemple des cartes bancaires en plastique recyclé ou en bois. D’autres banques mènent des partenariats avec des entreprises comme Greenly, une plateforme destinée aux entreprises désireuses de mesurer, piloter et réduire leurs émissions de CO2, et Carbo, une applicationSe dit souvent application mobile. Se télécharge à titre gratuit ou payant depuis le système d’exploitation d’un smartphone ou d’une tablette. censée améliorer son empreinte carbone au quotidien. Objectif : proposer à leurs clients de connaître leur empreinte carbone à partir des dépenses réalisées. En outre, pour se démarquer, les entreprises bancaires n’hésitent pas à proposer des services à dimension RSERéseau Social d’Entreprise.. Par exemple, LCL permet aux PME de souscrire des contrats d’approvisionnement de long terme en électricité verte, grâce à un accord avec le producteur d’énergie Voltalia.
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Des actions définies juridiquement
Tous ces actes ne sont pas forcément le fruit du libre arbitre des banques. En effet, si beaucoup d’offres liées à la RSERéseau Social d’Entreprise. répondent notamment aux besoins des utilisateurs dans ce secteur, et que la concurrence demande aussi cela, l’aspect juridique n’est pas à négliger.
On peut par exemple signaler le « green asset ratio », qui doit être mis en place par les établissements bancaires européens en 2023. Celui-ci doit montrer la part des actifs du bilan investi dans des activités économiques considérées comme durables, au sens de la taxonomie verte communautaire. Afin de garder une bonne image de marque et de pouvoir commercer plus facilement avec la Banque centrale européenne, les sociétés se trouvent ainsi souvent dans l’obligation de traiter avec la responsabilité sociétale des entreprises. Les banques doivent aussi respecter d’autres accords visant à faire d’elles des acteurs, dans l’objectif de tenir la neutralité carbone globale d’ici 2050.
« Diagnostic Impact » et open banking
Pour mettre en place des offres RSERéseau Social d’Entreprise., les banques multiplient les programmes. Par exemple, Bpifrance a sorti « Diagnostic Impact ». Cela doit permettre aux startups, ou aux PME de bénéficier d’un accompagnement visant à leur permettre d’avoir des conseils concernant la transition écologique. Pour cela, durant 5 jours, un spécialiste référencé par Bpifrance délivrera ses recommandations, pour la modique somme de 5000 € HT, dont la moitié est financée par la banque publique.
Une autre mesure appliquée est celle appelée « open banking ». Ce terme désigne le partage des données par des institutions bancaires sur leurs clients avec d’autres sociétés. Le but est de tirer parti des données qui vont et viennent, dans le but d’améliorer l’expérience client et le niveau de personnalisation. Si cette nouvelle manière de faire entre doucement dans les mœurs, elle doit permettre aux données bancaires partagées de favoriser l’innovation.
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