L’apparition de la COVID-19 a fait comprendre tant aux entreprises qu’aux consommateurs que la digitalisation n’était plus une option mais une nécessité. Selon des statistiques présentées par OpinionWay plus de 84% des entreprises ayant un nombre d’employés compris entre 50 et 250 ont opté pour la digitalisation.
Cette digitalisation qui fait appel à de nombreuses ressources informatiques (ordinateur, câble réseaux …) nécessite une forte consommation de l’énergie électrique, ce qui n’est pas sans incidence sur l’environnement. Dans « Le guide d’un numérique plus responsable » qui est un rapport de l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), c’est environ 1500, voire 2000 Terra Watts qui sont engloutis dans le secteur du numérique, soit environ 10% de l’électricité mondiale.
En France, l’industrie numérique génère en moyenne 2 à 3% des gaz à effet de serre. Ces chiffres qui peuvent paraitre surprenants pourraient doubler dans les années à venir si rien n’est fait.
En effet, selon le Sénat l’impact du numérique sur l’environnement pourrait avoisiner les 7% d’ici 2040. Ce taux, faut-il le préciser sera largement au-dessus du taux de pollution du secteur aérien estimé jusque-là à 4,7%.
Afin de prendre davantage conscience de la situation et contraindre les chefs d’entreprise à prendre les mesures idoines, le Sénat a voté le 2 Novembre 2020, pour une loi sur l’impact du numérique sur l’environnement : http://www.senat.fr/dossier-legislatif/ppl20-027.html
De nombreuses solutions ont parallèlement été proposées. Au nombre de celles-ci, on peut citer :
- l’allongement de la durée de vie des terminaux,
- la promotion de la sobriété numérique,
- la sensibilisation,
- la limitation des usages,
- la récupération de chaleur des centres de données …
Bien avant ces approches de solution du Sénat, certaines entreprises se sont déjà lancées dans la réduction de l’émission de gaz à effet de serre. À en croire le baromètre 2020 de l’AGIT (Alliance Green IT), 14% des entreprises ont déjà instauré une politique d’économie d’énergie du système d’exploitation. La même source renseigne que moins de 50% des entreprises mesurent l’impact environnemental des services digitaux qu’elles développent. Un peu moins de 30% des entreprises acquièrent du matériel écolabelisé et environ 20% des entreprises respectent les bonnes pratiques de l’European Code of Conduct dans les datacenters.
Être dans un écosystème engagé, la solution pour une décarbonisation efficace
La décarbonation, ou décarbonisation, du bilan énergétique d’un pays consiste à réduire progressivement sa consommation d’énergies primaires émettrices de gaz à effet de serre (dioxyde de carbone et méthane, principalement), c’est-à-dire de combustibles fossiles (charbon, pétrole et gaz naturel), ou à stocker dans le sous-sol le dioxyde de carbone.
Bien que la lutte pour la décarbonisation soit un impératif, cette dernière dans la pratique n’est pas une tâche facile. Afin d’y parvenir, les DSI ainsi que l’ensemble des services impliqués dans la chaîne d’approvisionnement de matériel informatique peuvent s’appuyer sur des associations telles que l’AGIT (Alliance Green IT) qui organise des réunions de travail, mais aussi publie divers contenus sur des thématiques en rapport avec le Green IT (performance énergétique des datacenters, impact du cloudSe dit aussi Cloud Computing. Espace virtuel accessible à partir d’internet utilisé par exemple pour le stockage d’informations., obsolescence programmée …).
Les DSI ont également la possibilité d’exploiter les nombreux outils disponibles afin de mesurer l’empreinte du numérique au sein de leurs entreprises. Il est important de penser à tenir compte de cette lutte contre la pollution dans le choix des fournisseurs et prestataires. En effet, certains prestataires et fournisseurs se sont également engagés dans la lutte pour un environnement beaucoup plus écologique.
A titre d’exemple, Atos, une entreprise française présente à la COP26 a créé l’offre « A to Zero » (Zéro émission nette). Cette offre qui regroupe différents outils et services vise à aider les entreprises dans leur ambition d’œuvrer pour un environnement moins pollué.
Lenovo, cet autre fabricant de matériel informatique est également en train de tester son offre CO2 OffsetServices sur les PC. Ces tests pourraient également s’étendre au niveau des serveurs conçus par la même marque.
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