La première entreprise européenne dans le domaine de l’édition de logicielle a soufflé sa 48ème bougie. Elle compte près de 400 000 clients et affiche un chiffre d’affaires record évalué à 25 milliards €. L’éditeur SAP a beaucoup évolué en terme d’architecture, de distribution et de couverture. Son demi siècle d’existence a vu se nouer de nombreux partenariats mais aussi quelques conflits, inévitables dans l’histoire d’une grande entreprise. La société a réalisé également de nombreuses acquisitions durant toute ces années. Voici son histoire.
Une naissance en Allemagne
La société voit le jour en 1972 dans la ville de Weinheim. Son tout premier nom est « Systemanalyse und Programmentwicklung », ce qui signifie en français “Analyse de systèmes et développement de programmes”.
Hans-Werner Hector, Dietmar Hopp, Hasso Plattner, Klaus Tschira et Claus Wellenreuther sont tous ingénieurs de formation et à l’origine du projet.
Ils ont initialement quitté IBM pour mettre en place un projet avorté de progiciel appelé «gestion intégrée» ayant pour but d’offrir un système d’information (SI) transversal : un outil informatique atteignant donc tous les services formant une entreprise.
Les ingénieurs signent un contrat « pilote » avec la filiale allemande du groupe ICI (Imperial Chemical Industries). Ce qui nécessite en tout 9 mois de travail pour mettre en place une solution de gestion de paie et de comptabilitéOrganisation permettant de retracer tous les mouvements des recettes et des dépenses de l’entreprise..
Cette solution est alors, dans les années 1970, le premier produit commercial de SAP. Elle est basée sur le système d’exploitation DOS d’IBM et se nomme “Real-Time Finance”.
Le principe de temps réel vient souligner le fonctionnement du PGI. Celui-ci recense différents modules qui partagent une base de données unique dans le but d’améliorer la disponibilité des informations.
Un deuxième module est crée en 1975 : RM. Ce dernier permet, via des ordinateurs fonctionnant sous System/360 d’IBM, de gérer les achats, de stocker les fournitures et les factures d’une entreprise.
Tout ceci est fédéré sous la dénomination R/1. Le 1 désigne en fait une architecture monocouche. Celle-ci inclut une présentation avec une interface dédiée à l’utilisateurPersonne qui consomme et/ou se sert d’un produit et/ou utilise une prestation de service., ainsi qu’un traitement et un accès aux différentes données.
Vers la génération R/2
Durant l’année 1976 est créée une filiale consacrée aux ventes et au support. Elle prend le statut de GmBH, ce qui est similaire à une SARL, en France.
Un an après, le siège social de l’entreprise est installé à Walldorf, à une quarantaine de kilomètres de Weinheim. Le groupe déniche ainsi ses premiers clients à l’étranger, en territoire autrichien.
En 1979, SAP fait évoluer son ERP et lance R/2.
En utilisant les mainframes IBM, elle a recours, cette fois à une architecture bicouche, pour la présentation, l’applicationSe dit souvent application mobile. Se télécharge à titre gratuit ou payant depuis le système d’exploitation d’un smartphone ou d’une tablette. et la base de données.
Un module de gestion des ventes et de la logistique (RV) apparaît au début de la décennie suivante. S’ensuivra un outil de gestion de la production intégré au sein de RM. La gestion des RH verra le jour en 1986. Entre les deux modules, la section comptabilitéOrganisation permettant de retracer tous les mouvements des recettes et des dépenses de l’entreprise. a été mise à jour avec un contrôle de gestion (RK).
Les années 80
Le début des années 80 voit Claus Wellenreuther quitter le navire SAP, à cause de soucis de santé. Le groupe se met alors à externaliser la mise en œuvre de ses solutions. Des accords sont signés avec de nombreuses entreprises dans le domaine des logiciels, notamment IBM.
En 1981, la société initiale est dissoute au sein du groupe SAP GmbH, abréviation de “Systems, Applications & Products in Data Processing”.
Le groupe fête ses 10 ans, et compte 250 clients en Allemagne, en Autriche et en Suisse. L’effectif est désormais de plus de 100 personnes, pour un chiffre d’affaires de 24 millions de deutsche mark à l’époque (12 millions d’euros).
L’entreprise s’implante pour la première fois à l’étranger en 1984. Le groupe met en place, en Suisse, une filiale dans le but de gérer ses affaires au niveau international. Une année plus tard, SAP part à la conquête des Etats-Unis, avec un siège social installé en Pennsylvanie.
R/3 : l’époque du client-serveur
En 1986, une autre filiale est ouverte en Autriche. Le chiffre d’affaires est alors supérieur à 100 millions de deutsche mark. Et SAP participe au CeBIT, grand salon high-tech qui a lieu à Hanovre.
Par la suite, le groupe organise une première grande conférence dans leur pays d’origine. Celle-ci a lieu en 1987, à Karlsruhe, tout près de la ville de naissance de SAP, Walldorf. Suivront ensuite l’ouverture de bureaux en Espagne, au Royaume-Uni et en France.
Le développement du futur R/3 est alors amorcé : la version du progiciel sur une architecture client-serveur.
R/3 est déployé sur une configuration IBM, en s’appuyant sur un système d’exploitation OS/2 ainsi qu’une base de données DB2. Celui-ci est fondé sur une architecture “trois tiers” :
- les serveurs de présentation,
- d’applicationSe dit souvent application mobile. Se télécharge à titre gratuit ou payant depuis le système d’exploitation d’un smartphone ou d’une tablette.
- et de base de données sont donc hébergés séparément.
En 1988, SAP fait son entrée en bourse sur les marchés allemands. Le chiffre d’affaireTransaction commerciale qui commence par une négociation et débouche sur la conclusion d’un contrat. avoisine les sommets : 340 millions de deutsche mark, ce qui donne un bénéfice net de 70 millions DM.
Des fonds sont levés par le biais de l’IPO et permettent de booster les travaux de R&D qui ont pour objectif d’adapter le progiciel aux besoins des différents secteurs d’industrie.
Les années 90
A l’aube de la décennie suivante, le groupe effectue sa première opération de croissance externe avec l’acquisition de l’éditeur CAS. L’entreprise obtient également la moitié du capital de Steeb Anwendungssysteme, spécialisé dans l’édition et le conseil. Le chiffre d’affaires est presque aussi élevé en Amérique du Nord qu’en Allemagne. Durant l’année 1991, le directoire prend de l’épaisseur. Henning Kagermann prend place au sein de l’équipe qui a créé le projet.
Au CeBIT, le mystère est levé sur R/3. Son lancement officiel a lieu en juillet 1992. Il est prévu pour fonctionner via de multiples configurations matérielles, logicielles et bases de données, avec, à l’origine, une plate-forme technologique appelée Basis.
L’ABAP (Advanced Business ApplicationSe dit souvent application mobile. Se télécharge à titre gratuit ou payant depuis le système d’exploitation d’un smartphone ou d’une tablette. Programming) va améliorer considérablement ses fonctionnalités. Celui-ci est en fait un dérivé du langage conçu à l’origine pour effectuer des sorties de données sur R/2. La facturation s’effectue en fonction de trois paramètres :
- le nombre d’utilisateurs,
- de modules installés
- et le niveau d’utilisation des personnes.
Ces modules sont classés en trois catégories: finance, logistique et RH. Ils sont divisés ensuite en une dizaine de sous-modules.
Microsoft participe à la fête
En 1993, l’entreprise noue un partenariat avec Microsoft. Le but de la manœuvre est alors de porter R/3 sur WindowsSystème d’exploitation à interface graphique développé par Microsoft. NT. SAP dépasse à cette époque le milliard de DM de revenus et crée la coentreprise IXOS. Cette dernière doit permettre de créer un système de gestion documentaire qui fonctionne avec R/3. L’année suivante, R/3 est lancé sur WindowsSystème d’exploitation à interface graphique développé par Microsoft. NT. L’alliance avec Microsoft est par la suite étendue pour faire fonctionner les produits SAP avec SQL Server. Viendra ensuite le développement des BAPI (Business applications protocol interfaces) et APIAPI : En informatique une API est une solution qui permet aux applications de communiquer et de s’échanger services et données entre elles. Dans les faits, il s’agit d’un ensemble de fonctions qui facilitent, via un langage de programmation, l’accès aux services des applications. qui donnent la possibilité d’accéder aux données et processus de R/3 dans SAP ou via des systèmes externes.
Une nouvelle prise de contrôle survient cette même année : DACOS Software, qui édite des logiciels dans le domaine du retailSe dit en français commerce de détail. Vente de marchandises dans l’état où elles ont été achetées et à une clientèle de particuliers..
SAP va alors créer un département centré sur la localisation de ses produits. Ce qui va permettre au groupe de dénicher des contrats au Japon, de la part de plusieurs constructeurs automobiles nippons en appliquant, au sein de son progiciel, l’analyse du besoin client.
Les archives du site SAP Design Guild, qui ont vu le jour en 2000 et qui ont fermé en 2015, permettent de bénéficier d’ un aperçu concernant l’évolution de l’interface du progiciel pendant l’époque du R/3.
De son temps R/2 avait recours à un affichage en version terminale. Le R/3 inclut une interface graphique. La transition n’est toutefois pas brutale : la version 1 de R/3 ajoute des menus et une barre de titre. La v2, qui marche sous WindowsSystème d’exploitation à interface graphique développé par Microsoft. 3.1, Mac OS et OS/2, améliore les champs de saisie et inclut une icône dans la barre des tâches.
Le reste des éléments graphiques comme les icônes ou les cases à cocher apparaissent avec la version R/3 2.1.
La v3.1 reprend le style “Windows 95”. La fonction « tabstrip » condense plusieurs écrans en un. Les versions suivantes permettront d’utiliser ActiveX.
Durant l’année 1995, Hans-Werner Hector quitte le directoire mais reste au conseil de surveillance. Il rejoint notamment le board de Novell. En mars, le magazine « Wirtschaftswoche » publie un article à l’encontre du groupe SAP, qu’il accuse de négocier des commissions avec les fabricants d’ordinateur
L’article mentionne également des clients qui critiquent le tarif et le délai d’installation de R/3. Dans la foulée, le groupe réagit et entame des poursuites vis-à-vis de ses détracteurs. Il lance une campagne de pub de grande ampleur.
Dans cette période de grande tension et de concurrence de plus en plus forte, le groupe Oracle déclare qu’il dépassera SAP en l’espace de trois ans dans le secteur des ERP.
C’est aussi à ce moment là qu’Internet prend de l’ampleur. Celui-ci constitue un réel défi pour SAP. En effet, des éditeurs « spécialisés » (CRMCustomer Relationship Management. Logiciel qui gère la relation client. Il permet de mieux connaitre ses clients et d’aller en chercher des nouveaux., intranet…) profitent des nouvelles opportunités qu’offre le web pour améliorer leur offre commerciale.
En 1996, SAP contre-attaque avec l’appui de Microsoft, en dévoilant sa «stratégie Internet». L’une des bases de cette stratégie a pour but d’interfacer l’ERP avec des solutions concurrentes. Elle commence vraiment à prendre forme avec le R/3 3.0. Ce dernier s’appuie sur les BAPI, et le mode de traitement de données réparti nommé ApplicationSe dit souvent application mobile. Se télécharge à titre gratuit ou payant depuis le système d’exploitation d’un smartphone ou d’une tablette. Link Enabling. A l’été 1996, la stratégie se poursuit avec le SAP Business Framework.
R/3 3.1, qui arrive sur le marché quelques mois après, profite d’améliorations importantes, qui concernent notamment son interface graphique sur base Java et les interfaces destinées à communiquer via HTTP. Le but est d’apporter un front-end web aux produits SAP en leur permettant d’utiliser toutes les fonctions présentes dans un navigateur.
La fin des années 1990 permettra de prendre en charge du CSS et d’utiliser JavaScriptLangage de programmation de scripts principalement utilisé sur les pages internet interactives afin d’y ajouter une animation. Le but est d’améliorer l’ergonomie et l’expérience utilisateur. pour valider des données.
SAP doit aussi faire face à d’autres attaques. Forrester Research affirme notamment que l’éditeur allemand, qui voit que l’architecture R/3 est désormais dépassée, songe à la remplacer de façon discrète. Ils comptent mettre en place des compléments pour le progiciel et vont ainsi augmenter leurs tarifs.
Le groupe réagit, encore une fois, rapidement. Ils ne souhaitent absolument pas abandonner R/3. SAP va, à l’inverse, renforcer les connexions avec diverses solutions qui concernent des objets . La plate-forme NetWeaver sera l’une des valeurs sûres du groupe durant les années 2000.
En 1997, SAP compte désormais plus de 10 000 employés salariés. Hasso Plattner occupe désormais le poste de CEO. La liste des acquisitions continue avec Kiefer & Veittinger (gestion des ventes). SAP crée également Pandesic, une joint-venture avec Intel qui a pour but d’aider les entreprises à développer leur activité commerciale sur le web.
La maintenance de R/2 est encore active dans les années 2000. Le système est toujours en place dans quelque 1 400 entreprises à travers le monde, pour un chiffre d’affaireTransaction commerciale qui commence par une négociation et débouche sur la conclusion d’un contrat. qui culmine encore à près de 200 millions de dollars de revenus. Sa fin de vie est prévue pour l’année 2004.
Les années 2000
2004 : Succès majeur
SAP commercialise la première version de SAP NetWeaver. La réponse à cette nouvelle plate-forme d’intégration et d’applicationSe dit souvent application mobile. Se télécharge à titre gratuit ou payant depuis le système d’exploitation d’un smartphone ou d’une tablette. est écrasante. À la fin de l’année, plus de 1 000 clients acquièrent le produit, et encore plus en route. Parallèlement, plus de 24 000 clients au total exploitent 84 000 installations de logiciels SAP dans plus de 120 pays.
SAP annonce son intention d’acquérir les actions restantes de sa filiale de conseil SAP SI et de fusionner la société dans son groupe. Cette décision renforce le portefeuille mondial de services stratégiques de conseil et d’intégration informatiques de SAP et fait de l’éditeur le fournisseur incontournable de nombreuses entreprises novatrices, notamment en Allemagne, en Suisse et aux États-Unis.
Une étude réalisée pour le compte du magazine économique Capital nomme SAP Allemagne «Meilleur employeur de 2005» parmi d’autres entreprises de 5 000 employés ou plus.
En 2006, lors du premier événement SAPPHIRE de l’année à Orlando, en Floride, SAP annonce la sortie générale de son applicationSe dit souvent application mobile. Se télécharge à titre gratuit ou payant depuis le système d’exploitation d’un smartphone ou d’une tablette. phare, SAP ERP. «SAP ERP constitue le fondement des solutions industrielles de SAP et un tremplin vers la SOA d’entreprise», explique Léo Apotheker, membre du comité exécutif de SAP.
SAP et Microsoft présentent Duet, le premier produit des efforts conjoints des deux sociétés en matière de développement, de support, de vente et de marketing. Ce logiciel permet aux utilisateurs d’intégrer rapidement et facilement Microsoft Office et les processus commerciaux pris en charge par SAP. Les partenaires vendent 200 000 licences au cours des trois premiers mois seulement.
Pour sa 35e année d’existence, SAP remporte en 2007 pour la troisième fois le titre de «Meilleur employeur d’Allemagne» dans le cadre du prix annuel «Great Place to Work». L’entreprise reçoit également un prix spécial pour son programme complet de gestion de la santé. SAP Labs India se classe également au huitième rang des autres employeurs en Inde.
2008
SAP finalise avec succès son acquisition de Business Objects. L’achat du fournisseur français de solutions d’intelligence d’affaires élargit le portefeuille de logiciels de SAP et en fait le leader du marché des logiciels d’entreprise, de la gestion des performances d’entreprise et de l‘intelligence d’affaires (BI).
Le Conseil de Surveillance de SAP nomme Léo Apotheker co-PDG aux côtés de Henning Kagermann. Deux membres de longue date, Peter Zencke et Claus Heinrich, démissionnent du directoire. Le conseil d’administration accueille ensuite Ernie Gunst, Bill McDermott et Jim Hagemann Snabe, dont les expériences internationales enrichiront la direction exécutive de SAP.
2009 : Des moments difficiles
Les effets de la crise financière mondiale ayant atteint l’économie réelle en 2008, le monde des affaires est confronté à sa propre situation. Sensible à la situation actuelle, SAP lance des compressions de personnel et d’autres mesures d’économie. Au troisième trimestre 2009, SAP employait encore quelque 47 800 personnes. Pendant ce temps, l’entreprise soutient ses clients avec des programmes spéciaux conçus pour les aider à sortir de la crise avec la force de réussir. Grâce à ces programmes et à ses compressions, SAP est en mesure d’améliorer sa marge opérationnelle malgré les circonstances difficiles.
C’est dans ce contexte qu’après 27 ans au sein de l’entreprise (dont 18 ans au Directoire), Henning Kagermann fait ses adieux à SAP. Léo Apotheker devient le seul PDG de l’entreprise.
Les années 2010
2010 et 2011 : Le renouveau
La nouvelle année démarre bien. Le chiffre d’affaires logiciel de 1,5 milliard d’euros au dernier trimestre 2010 permet aux co-PDG Bill McDermott et Jim Hagemann Snabe de pointer le meilleur trimestre de l’histoire de SAP et plaît aux investisseurs. La croissance à deux chiffres au cours des trimestres suivants montre que de plus en plus de clients se tournent vers les innovations logicielles de SAP.
SAP annonce ses plans de croissance: elle cherche à se développer dans les économies de marché émergentes telles que le Brésil, l’Inde, la Russie, et surtout la Chine, et a l’intention d’investir quelque 2 milliards d’euros dans le seul secteur intermédiaire. Il a également des plans de croissance pour son entreprise sur le marché en plein essor du cloud computingSe dit aussi Cloud. Espace virtuel accessible à partir d’internet utilisé par exemple pour le stockage d’informations. Par convention on subdivise le Cloud Computing en trois catégories : SaaS, PaaS et IaaS.. Juste avant la fin de l’année, SAP annonce son acquisition de 2,5 milliards d’euros de SuccessFactors, le premier fournisseur d’applications cloudSe dit aussi Cloud Computing. Espace virtuel accessible à partir d’internet utilisé par exemple pour le stockage d’informations..
2012 : la Chine en ligne de mire
SAP annonce des investissements et une croissance continus en Chine, soulignant l’engagement à long terme de l’entreprise envers la deuxième économie du monde. SAP permet aux clients chinois de croître, d’évoluer et de se mondialiser, ainsi que de faire la transition vers une économie fondée sur la connaissance. La société annonce sa meilleure performance trimestrielle en Chine, avec une croissance de plus de 30% des revenus de licences logicielles.
2015 : Plateforme cloud SAP HANA pour l’Internet des objets
Le lancement de la plateforme cloudSe dit aussi Cloud Computing. Espace virtuel accessible à partir d’internet utilisé par exemple pour le stockage d’informations. SAP HANA pour l’Internet des objets (IoT) élargit le portefeuille complet de solutions IoT de SAP pour aider les clients à connecter le cœur de leur entreprise à la périphérie du réseau, à devenir opérationnel des gains d’efficacité et favoriser la création de nouveaux modèles de revenus, produits et services.
En 2017, SAP s’associe à Google
Google et SAP annoncent un partenariat stratégique de co-innovation pour rendre SAP HANA disponible sur la plate-forme de cloudSe dit aussi Cloud Computing. Espace virtuel accessible à partir d’internet utilisé par exemple pour le stockage d’informations. public de Google pour la première fois. Avec ce partenariat, SAP HANA devient disponible sur les trois plus grandes plateformes de cloudSe dit aussi Cloud Computing. Espace virtuel accessible à partir d’internet utilisé par exemple pour le stockage d’informations. public: Amazon AWS, Microsoft Azure et Google CloudSe dit aussi Cloud Computing. Espace virtuel accessible à partir d’internet utilisé par exemple pour le stockage d’informations. Platform.
En novembre 2018, SAP annonce son intention d’acquérir Qualtrics International, le pionnier mondial de la catégorie des logiciels de gestion de l’expérience (XM). Ensemble, SAP et Qualtrics prévoient d’accélérer la nouvelle catégorie XM en combinant les données d’expérience et les données opérationnelles pour alimenter l’économie de l’expérience et réaliser le potentiel de l’entreprise intelligente. Aux termes de l’accord, SAP acquerra toutes les actions en circulation de Qualtrics pour 8 milliards de dollars américains en numéraire.
Les deux sociétés commencent à travailler sur SAP CloudSe dit aussi Cloud Computing. Espace virtuel accessible à partir d’internet utilisé par exemple pour le stockage d’informations. Platform , l’offre de plateforme en tant que service de SAP, également disponible sur Google CloudSe dit aussi Cloud Computing. Espace virtuel accessible à partir d’internet utilisé par exemple pour le stockage d’informations. Platform. Pour les développeurs, SAP HANA, l’édition express est proposée sur la Marketplace Google CloudSe dit aussi Cloud Computing. Espace virtuel accessible à partir d’internet utilisé par exemple pour le stockage d’informations. Launcher.
2019 : Équipe de direction de nouvelle génération
Le 10 octobre, SAP annonce que Bill McDermott a décidé de ne pas renouveler son contrat et quitte son poste de directeur général après dix ans à la barre. Dans le cadre de l’activation du plan de succession à long terme de l’entreprise, les membres du directoire de SAP Jennifer Morgan et Christian Klein ont été nommés co-directeurs généraux avec l’approbation du conseil de surveillance de SAP SE.
Jennifer Morgan (48 ans) est la première femme à la tête d’une entreprise cotée au German Stock Index (DAX) et Christian Klein (39 ans), le plus jeune PDG d’une entreprise DAX.
Le 24 octobre, SAP annonce la nomination de Thomas Saueressig au Directoire SAP. Saueressig dirige l’ingénierie produit SAP. Au début de l’année, Juergen Mueller a rejoint le Directoire en tant que responsable de la technologie et de l’innovation (T&I).
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