Quels styles d’IA vont être traitées ?
D’après le gouvernement, il s’agit de l’intelligence artificielle embarquée, c’est-à-dire celle qui prend place dans les appareils et les composants. Il s’agit également de l’intelligence artificielle de confiance qui sera mise en avant.
Ce point correspond certainement pour le gouvernement au fait d’essayer de donner foi en cette technologie. Pour cela, des normes de transparence et de confidentialité devraient se développer.
L’intelligence artificielle devrait aussi, toujours d’après le gouvernement, être au service de la transition écologique. Cela ressemble à un élan « macronien » du « en même temps ». A savoir, concilier d’un côté ce que certains présentent comme une nouvelle révolution industrielle, avec les conséquences que l’on connaît sur la nature, et l’utilisation de cet outil de l’autre pour une meilleure gestion de l’environnement notamment.
Ainsi, différents appels à projets apparaissent pour soutenir le développement de l’intelligence artificielle en France. Par exemple, sans le but de d’accompagner son développement, d’assurer son mûrissement et d’amener plus de confiance dans cette technologie, un appel à projets sera ouvert jusqu’au 7 septembre 2023. Il est opéré par Bpifrance.
Une autre phase d’appel à projets est opérée par la Banque des Territoires. Toujours semble-t-il dans l’objectif de rendre plus amicale l’intelligence artificielle, elle doit notamment permettre de soutenir les projets de démonstrateurs de technologies reposant sur la science. L’appel à projet sera ouvert à partir du 1er décembre 2023.
On peut aussi citer l’appel à projet lié au programme IA Booster France 2030. Il donne la priorité aux entreprises ayant un nombre de collaborateurs compris entre 10 et 2000 et réalisant plus de 250 000 € de chiffre d’affaires. D’après le gouvernement, il doit permettre d’accompagner les PME et ETI françaises dans leur processus de transformation numérique en intégrant des solutions d’IA, afin d’enrichir leur offre, améliorer leur compétitivité et moderniser leur appareil de production. » Cette action a été financée pour 25 millions d’euros par l’État dans le cadre de France 2030.
Rappelons que la France est sortie de la première phase portant de 2018 à 2022. Elle devait amener à la positionner comme l’un des leaders mondiaux de cet ensemble de disciplines scientifiques et technologiques. Cette étape devait permettre la création et le développement d’un réseau d’instituts interdisciplinaires d’intelligence artificielle. Elle devait aussi offrir la capacité de soutenir des chaires d’excellence en intelligence artificielle, le financement de programmes et l’investissement dans les capacités de calcul de la recherche publique, comme le super calculateur Jean Zay.