Quel est l’intérêt d’une telle technologie dans le monde des entreprises ?
Le NLP est utilisé dans de nombreuses applications au quotidien. C’est le cas des applications de traductions comme Google Translate, ou encore des assistants personnels tels que Siri chez Apple, Cortana chez Microsoft, la fameuse Lexa d’Amazon ou les « chatbots » sur les plateformes en ligne.
Les traitements de texte sont aussi imprégnés de cette technologie, avec Microsoft Word lors de la vérification de la grammaire et de l’orthographe pendant la rédaction. Il est également présent dans des applications IVR (ou Interactive Voice Response) dans le cadre de centres d’appel qui traitent automatiquement de nombreuses requêtes.
Tous ces cas d’usage fonctionnent grâce au « Deep Learning », apprentissage profond en français. La machine va apprendre et analyser le langage humain via des données et y trouver des correspondances. Ces algorithmes identifient et recueillent les règles du langage humain pour les transformer en données que l’ordinateur comprendra, de façon plus intuitive.
Quelques cas d’usage business du Natural Language Processing
Interactions et service client
Dans ce cas d’usage, c’est l’automatisation des réponses créées par la machine qui va jouer un rôle important. Cette technique va permettre, entre autres, de faire économiser du temps et de l’argent à une entreprise, mais aussi des économies d’appel et une réduction considérable de la saturation des lignes.
L’entreprise sera alors plus disponible pour le client, qui ne le laissera plus jamais sans réponse, et pourra le diriger instinctivement vers le bon interlocuteur. Grâce à cela, les entreprises ont pu augmenter de 70 % leurs ventes. L’exemple le plus concret de ce NLP est le « chatbot », dans lequel la machine assure un dialogue concret avec le client humain. Il existe aussi des assistants personnels qui sont présents pour accroître l’engagement client ou le taux d’ouverture et de clics.
La modération automatique de contenus
Le NLP est également utilisé pour la classification de nouvelles informations publiées sur Internet. La machine identifie alors les « fake news » par exemple, par le biais de son apprentissage grâce aux données qui sont mises à sa disposition.
L’ordinateur sera capable d’analyser tous les mots-clés utilisés par l’internaute et vérifiera ensuite tous les articles, en les comparant à des sources sûres, qui ont déjà été estimées par l’intelligence artificielle selon le niveau de crédibilité de chaque site recensé. Ce sont les moteurs de recherche plus particulièrement qui appliquent ce genre de technique.
L’automatisation de la modération de contenus n’est pas entièrement acquise, cependant, les utilisateurs y voient une réelle complémentarité entre l’homme et la machine, ce qui assure une grande efficacité.