SommaireQuels sont les risques liés à la pollution des entreprises sur les émissions de CO2?
Alors que le climat se dérègle de plus en plus avec la pollution – il n’y a qu’à voir les températures de plus en plus insupportables chaque été pour s’en convaincre -, les entreprises ne seraient pas entièrement innocentes dans tout cela. En tout cas, au moins certaines d’entre elles.
Ainsi, selon un récent rapport de l’ONG international Carbon Disclosure Project, plus de 70 % des émissions à gaz à effet de serre viendraient de seulement 100 entreprises. Comme on pouvait s’y attendre, ce sont surtout les industries pétrolières qui sont en cause. Les sociétés incriminées sont par exemple Total en France, Shell, BP, Chevron, ou encore ExxonMobil. On trouve aussi des acteurs de la production de charbon en Chine avec par exemple Shenhua Group, Datong Coal Mine Group, ou encore China National Coal Group.
D’après l’ONG à l’origine de cette étude, il est nécessaire de ne pas financer ces sociétés qui misent encore sur l’énergie fossile. « Sur les 635 milliards de tonnes d’équivalent CO2 issues des 100 plus gros producteurs, 32 % peuvent être rattachés à des investissements publics, 9 % à des investissements privés, et même 59 % à des investissements nationaux », explique le rapport, pour montrer qu’il reste encore bien des efforts à fournir dans ce domaine-là.
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Les entreprises peuvent encore réduire leurs émissions de CO2
Mais tout ne semble pas perdu pour les entreprises afin de renverser la vapeur. La récente enquête Ipsos réalisée par Lecko, un cabinet de conseil expert dans la transformation des environnements de travail, explique qu’il est réalisable de baisser de la moitié des émissions CO2 des entreprises d’ici 7 ans.
Pour cela, selon le cabinet, les sociétés devraient agir sur quatre leviers. Le premier est lié au fait d’être accompagné pour mieux utiliser les outils de communication et de collaboration. Il s’agit également de gérer plus efficacement les espaces partagés et de trouver des solutions de sauvegarde bas carbone. Il est aussi nécessaire d’interroger les solutions de Digital workplace afin de baisser les ressources informatiques. Également, essayer de lutter contre l’obsolescence logicielle et permettre davantage de recyclage.
Comment réussir ce projet ? Selon l’étude, il sera nécessaire d’impliquer tous les acteurs de l’entreprise dans ce dessein, afin qu’il ait des chances d’être accepté et mis en œuvre.
Comment sensibiliser les salariés aux problèmes environnementaux ?
Il est heureusement à noter, d’après l’étude, que le secteur de l’informatique est en train de prendre conscience de l’urgence de la transformation environnementale. Selon cette enquête, réalisée le 2 décembre 2022, sur un panel représentatif de 1 000 salariés travaillant dans des entreprises de plus de 500 employés, près de la moitié des collaborateurs se sentent impliqués par l’enjeu environnemental de leur société. A titre comparatif, ils n’étaient qu’un salarié sur trois à se soucier de cela en 2021.
Autre nouveauté pointée par l’étude : ce n’est pas le mail qui est forcément le plus énergivore. C’est plutôt le fait de travailler avec des plateformes d’espace de stockage dans le cloudSe dit aussi Cloud Computing. Espace virtuel accessible à partir d’internet utilisé par exemple pour le stockage d’informations. associées à la synchronisation des données avec le disque dur de l’ordinateur qui amènerait le plus de problèmes pour l’environnement. Cette information pose des problèmes pour le futur à la vue du succès rencontré par les solutions en mode Saas chez beaucoup d’entreprises.
Les RH pour mettre en œuvre concrètement les actions
Afin de sensibiliser les salariés à ces problèmes urgents, l’étude préconise un rôle essentiel pour les RH. Ils sont tenus de rendre attractives ces nouvelles compétences liées à la transformation des métiers de l’entreprise. Il ne s’agit pas seulement de communiquer dessus ou encore d’utiliser des solutions techniques pour résoudre le problème. Il est aussi nécessaire de faire baisser le bilan carbone des sociétés en engageant les salariés dans des actions concrètes et leur montrer les bénéfices de celles-ci.
Tout cela devient de plus en plus urgent, à l’heure où les collaborateurs augmentent de 30 % leurs émissions chaque année, d’après l’étude, qui a été réalisée sur un panel de 20 000 utilisateurs de Microsoft 365. D’après elle, le fait d’atteindre cette baisse de 50 % des émissions de CO2 dans l’environnement de travail d’ici 2030 serait un signal fort envoyé.
Rappelons qu’actuellement en France, le cadre législatif lié aux émissions de gaz à effet serre et à la lutte contre le réchauffement climatique doit amener à réfléchir à une stratégie d’optimisation de l’empreinte carbone de « façon plus sereine », selon le site du gouvernement.
Le principe de neutralité carbone est désormais présent dans le droit français afin de montrer les objectifs fixés par la France dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Sur ce point lié à l’environnement, le gouvernement actuel est très critiqué par nombre d’associations écologiques. Elles lui reprochent notamment de ne pas avoir d’engagements assez élevés ou de ne pas en faire assez pour tenir ceux annoncés.
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