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Les DAF veulent prendre leur temps face à l’intelligence artificielle

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Non, les entreprises françaises ne veulent pas toutes, une fois n’est pas coutume copier les anglo-saxonnes. Dans ce qui ressemble à une mise à distance, les DAF, pour Directeurs administratifs et financiers, français, se montrent encore réticents à utiliser l’intelligence artificielle.

Différence entre théorie et réalité

intelligence artificielle

Les chiffres semblent pourtant  aller du côté d’une vraie prise en main de l’intelligence artificielle par les directeurs administratifs et financiers français. On peut par exemple évoquer ce que révèle la récente étude intitulée « Directeurs financiers : prévoir l’imprévisible ou comment maîtriser la résilience des entreprises à l’ère de l’incertitude ? », publiée par l’éditeur de logiciels Backline. Elle explique que l’IA et l’IA générative sont citées respectivement par 64 % et 69 % des 1 300 responsables des directions financières interrogés comme l’outil technologique qui leur permettra à l’avenir de faire face à des chocs financiers et à l’imprévisible.

Cependant, en creusant un peu le sujet, on se rend compte que l’appropriation de l’intelligence artificielle ne va pas encore de soi pour les DAF français. Au chapitre des problèmes relevés pour mettre en place l’IA, on s’aperçoit qu’un peu plus d’un tiers de ces DAF expliquent que le manque de formation aux modèles d’IA constitue un écueil pour la mettre en place.

Des formations en nombre mais pas toujours à la hauteur

D’autant plus que les DAF sont souvent mal formés à l’utilisation de l’IA. Le côté récent du sujet n’a pas vraiment aidé à amener des formations de qualité. Ce sont surtout des formations non diplômantes qui existent actuellement sur le marché. Elles sont délivrées souvent lors de modules spécifiques à l’IA.

Peut-être pour surfer sur le « buzz » amenée notamment par les médias, de nombreuses formations proposent de travailler sur le sujet. Les entreprises sont plus ou moins réceptives à cela. Par exemple, la DFCG, L’Association Nationale des Directeurs Financiers et de Contrôle de Gestion, propose une journée entière pour parler de la numérisation de la fonction finance. Cette formation est d’ailleurs une des seules à délivrer un certificat universitaire, en partenariat avec l’Université Paris Dauphine-PSL. Ces ateliers devraient, selon certains experts, améliorer leur qualité avec le temps, les formations d’une qualité moindre devant être progressivement évincées.

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L’IA est souvent sujette à des problèmes de véracité et à différents styles d’erreurs

D’autres raisons peuvent être avancées pour expliquer ce manque d’appétence des DAF français pour l’IA. Notamment le fait que l’intelligence artificielle possède une marge d’erreur encore souvent grande.  Elle peut affirmer des choses avec le plus grand des aplombs. Et tromper les personnes encore plus facilement. Si certains expliquent qu’il faut constamment vérifier ce qu’elle génère, cela peut paraitre surprenant à entendre, car dans ce cas, l’utilisation de l’intelligence artificielle ne serait pas forcément productive, car le temps de vérification est généralement très long. On peut aussi citer le fait que l’intelligence artificielle est souvent générée avec un ensemble de biais. Cela peut amener différents problèmes.

On comprend devant cela que les entreprises sérieuses, pensant d’abord à la rigueur, avant de penser à des gains éventuels soient réticentes. Et notamment les directeurs administratifs et financiers, pas toujours enclins à vouloir travailler avec cet outil, sans prendre une nécessaire distance.

Un profil plus rigoureux

En plus de l’absence de formation, un autre écueil pour l’intégration de l’IA chez les DAF vient du fait de leur profil. En effet, le directeur administratif et financier est souvent issu d’une filière scientifique, avec un certain bagage et le sens des responsabilités.intelligence-artificielle-generative-entreprise

Ces personnes peuvent avoir du mal devant le côté aléatoire et parfois erroné des résultats fournis. D’autant que le poste de DAF requiert une certaine rigueur. Et le DAF ne peut se permettre d’introduire un outil pas toujours fiable, sous peine de voir la qualité de ses prestations baisser.

Pour certains, il faudrait que les profils de DAF soient davantage tournés vers des dominantes mathématiques ou IT. Cela pourrait leur permettre de se sentir plus à l’aise sur le sujet. Cela leur permettrait aussi de connaitre davantage les capacités et les limites de l’outil, pour en faire un usage plus conscient.

Devant ce constat, certains préconisent de continuer de vanter les mérites de l’IA, pour convaincre les entreprises de ne pas rater le train du « progrès ». Les différents lobbies en place arriveront-ils à leur fin ? Les prochains mois, voire les prochaines années, nous en diront certainement plus sur le sujet.

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