A l’heure où l’économie mondiale peine à se réinventer et où les start up fleurissent un peu partout, nombre de dirigeants considèrent, à tort, que multiplier les générations actives au sein d’une même entreprise peut être un handicap.
Les générations X, Y et Z, représentent à elles trois plus de soixante ans d’histoire, de culture, de compétences, de connaissances, de savoir-faire, de philosophie et d’ambitions. Ce brassage permet de répondre aux attentes d’une clientèle aussi diverse que variée et aux codes fondamentalement différents.
Qui est la génération X aussi appelée la baby bust
La génération X dite aussi la génération oubliée est composée de toutes celles et de tous ceux nés entre 1965 et 1979. Ce sont les enfants des bayboomers. Bien moins nombreux que leurs parents, ils ont connu les grands chocs pétroliers et ont été les premières victimes du chômage. Ils se sont mariés et ont beaucoup divorcé. Nés avec la société de consommation, ils sont considérés comme relativement terre à terre. Ils ont globalement fait des études et ont un bon niveau de connaissances culturelles. Confrontée au chômage, la génération X n’a pas hésité à bouger. Ils ont aujourd’hui une bonne cinquantaine d’années et sont dépositaires de savoir-faire et compétences acquises au fil des expériences professionnelles.
La génération Y : les fameux Millenials
La génération Y est née entre 1980 et 1994. Cette jeune génération a grandi en même temps qu’internet. Son rapport au travail est fondamentalement différent de celui de ses parents. Dynamique et indépendante, la génération Y se distingue par son grand sens éthique. Ces trentenaires et jeunes quadras sont plus orientés vers l’entreprenariat que leurs aînés qui se sont efforcés de s’ancrer avec fidélité dans l’entreprise qui les salariés. La génération Y est aussi celle du Collège pour tous. Souvent bacheliers, ses membres ont souvent suivi des études supérieures. L’informatique et les sciences sociales sont leur domaine de prédilection. Étant souvent issue des divorces, cette génération a eu peu d’enfants. Ce qui confirme ses désirs de liberté.
La génération Z, les Centennials
La génération Z est la dernière arrivée sur le marché du travail. Nés entre 1995 et 2009, ces Centennails sont les plus connectés. Ils sont nés après Internet et sont la génération du partage des connaissances, de la colocation, de la résilience et des relations virtuelles et connectées. Bien que diplômée, cette génération n’aspire qu’à cumuler les hard skills. Volages, les membres de la génération Z n’aspirent pas à contracter des CDI. La multiplication et le partage des expériences font partie intégrante de ses ambitions. Ils ne font que peu le distingo entre travail et passion. Cette génération des écrans est aussi celle de la protection de l’environnement et du militantisme associatif à l’instar de la jeune Greta Thunberg. Ce sont des adeptes du freelancing voire même du Portage Salarial pour les plus diplômés.
Générations X, Y et Z, quel avenir?
Tandis que les premiers membres de la génération Y commencent à faire valoir leurs droits à la retraite, le plus jeunes des Centennials sont à l’origine du mouvement de « la grande démission » auquel sont actuellement confrontés les États-Unis. L’équation des années à venir risque de s’avérer particulièrement compliquée dans la gestion RH des entreprises car la relève risque de ne pas pouvoir être assurée. Les campagnes de recrutement commencent d’ailleurs à donner quelques sueurs froides aux dirigeants