SommaireQu’est ce que l’IA générative ?
L’intelligence artificielle générative se concentre sur la création de nouveaux contenus, tels que des textes, des images, des vidéos, ou encore de la musique. Ces systèmes utilisent des modèles avancés d’apprentissage automatique pour générer du contenu qui peut ressembler à ce qui est créé par des êtres humains.
L’IA générative est utilisée par des entreprises comme Google, Facebook et Adobe. Elle sert à créer des publicités personnalisées, des chatbots ou des applications de réalité augmentée.
Elle est également mise en pratique par des artistes et des musiciens pour créer de nouvelles œuvres d’art et de musique. Dans le domaine de la santé, l’IA générative est utilisée pour développer de nouveaux traitements et diagnostiquer des maladies.
Parmi les intelligences artificielles génératives célèbres, on trouve DALL-E 2, un modèle de langage génératif développé par OpenAI. Il peut réaliser des images à partir de descriptions textuelles. StyleGAN est un modèle de réseau antagoniste génératif développé par Nvidia. Il peut produire des images réalistes de personnes, d’objets ou de paysages. GPT-4 est un modèle de langage génératif développé par OpenAI. Il peut générer du texte, traduire des langues, ou encore écrire différents types de contenus créatifs.
Pourquoi autant de salariés déclarent que leur entreprise n’est pas claire sur l’utilisation de l’IA générative en entreprise ?
L’utilisation de l’intelligence artificielle générative pose de nombreux problèmes en entreprise. Parmi eux, sa pratique et son encadrement questionnent. Beaucoup de salariés ne savent pas trop quoi penser de ce sujet. Il faut dire que l’outil aiguise les appétits de certains, la curiosité ou le rejet chez d’autres. Et surtout, l’IA générative met parfois les collaborateurs devant une absence de cadre. Ce qui peut créer de l’angoisse ou de la peur au sein même des entreprises concernées.
Ainsi, en France, d’après un récent sondage, 87 % des salariés estiment que leur employeur n’a pas de politique suffisamment claire sur l’utilisation de l’intelligence générative en entreprise. Indiquons que cette étude a été réalisée en collaboration avec YouGov au deuxième trimestre 2023. Les personnes sondées représentaient un panel de plus de 14 000 salariés à temps plein, représentant des sociétés de différentes tailles et de différents secteurs dans 14 pays, avec les Etats-Unis, le Royaume-Uni, les Canada, la France, l’Allemagne, l’Italie, les Pays-Bas, la Suisse, les pays nordiques, l’Inde, le Japon, le Brésil, le Mexique et les Émirats arabes unis. Il s’agit donc de pays plutôt favorables en théorie à intelligence artificielle.
Egalement, d’après le sondage, 79 % des salariés interrogés n’ont jamais reçus de formation sur l’intelligence artificielle générative afin de l’utiliser, dans la mesure du possible, de façon éthique ou sûre. Conséquence de cela, beaucoup de salariés s’adonnent à l’utilisation de l’intelligence artificielle générative en dehors de certaines règles. Ceci a été constaté par une étude de l’éditeur de logiciels Salesforce sur les opportunités et les risques de l’IA générative au travail.
Rappelons que le fait de travailler sur l’intelligence artificielle sans respecter de cadre, surtout au bureau, peut avoir de graves conséquences pour l’entreprise. On pense notamment aux problèmes liés à la confidentialité des données. On pense aussi à la sécurité des informations. Ce sont autant de raisons qui peuvent faire craindre des problèmes liés à l’utilisation de cet outil.
De façon plus générale, 58 % des salariés français expliquent avoir déjà utilisé des outils n’ayant pas été réellement approuvés par l’employeur. Près de la moitié des sondés ont même expliqué avoir utilisé des outils formellement interdits par leur entreprise. Un chiffre surprenant est également à signaler : 71 % des salariés français se sont déjà appropriés des tâches réalisées par l’intelligence artificielle générative comme étant créées par eux-mêmes.
L’étude explique aussi qu’un peu moins d’un tiers des salariés français seraient attirés par une entreprise étant proactive dans l’utilisation de l’intelligence artificielle générative. Un chiffre qui n’est pas extraordinaire, mais qui est quand même mis en avant par l’étude. C’est à peu près le même pourcentage de sondés qui expliquent que le fait de travailler sur l’intelligence artificielle générative serait un plus sur leur CV. Ils sont environ la même proportion à penser que le degré de satisfaction au travail serait plus élevé avec l’intelligence artificielle générative. Environ un tiers pensent aussi que son utilisation pourrait représenter une aide pour leur carrière.
