Malgré une sphère fintech française dynamique, les entreprises valorisées à plus d’un milliard se révèlent inexistantes dans le paysage. Pourtant, le président de France Fintech, Alain Clot, considère le succès de Kyriba, éditrice de logiciels dédiés à la trésorerie, comme la naissance de l’une des premières licornes françaises malgré sa nationalité américaine.
Kyriba, l’entreprise en relation directe avec la France
Malgré le fait que Kyriba dispose d’un siège social situé à San Diego, Californie, ses liens avec l’hexagone sont nombreux. En effet, la fierté d’Alain Clot s’explique notamment par le fait que Kyriba a été créée en France, au cours de l’année 2004. De plus, son département R&D est implanté à Saint-Cloud, proche de Paris, ou près de 300 collaborateurs œuvrent à son développement. Ajoutez à cela une équipe de direction 100 % française ainsi qu’un portefeuille client qui regroupe les plus gros acteurs français tels que LVMH ou Yoplait et la transition est faite ! Kyriba apparaît bien comme la première licorne française qui rejoint ainsi le club très privé des start-ups valorisées à plus d’un milliard de dollars.
Des espoirs de levées de fonds plus importantes pour la fintech française
Avec une valorisation à 1,2 milliard de dollars, Kyriba permet à la fintech française d’entrevoir les possibilités qui s’offrent aux centaines de start-ups de bénéficier de levées de fonds importantes. La situation est favorable sur le marché français et les entreprises à fort potentielles se développent, certaines étant déjà valorisées à 500 millions de dollars.